Pour commencer gentiment ce blog, quoi de mieux qu'un petit extrait de Paulo Coelho? Très célèbre pour son livre L'Alchimiste, Coelho est l'un de mes écrivains préférés pour sa façon de soulever des problématiques profondes à l'homme, avec un style très poétique. L'extrait ci-dessous est tiré de Comme le fleuve qui coule.
Un homme demanda à mon ami Jaime Cohen:
"Je veux savoir ce qui est le plus plaisant chez les êtres humains."
Cohen déclara:
"Ils pensent toujours au contraire de ce qu'ils ont: ils sont pressés de grandir, et ensuite ils soupirent après leur enfance perdue. Ils perdent la santé pour avoir de l'argent, et aussitôt après perdent leur argent pour avoir la santé.
Ils pensent avec tant d'anxiété à l'avenir qu'ils négligent le présent et ainsi ne vivent ni le présent ni l'avenir.
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir, et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu."
J'espère que cet extrait vous a plu et fait réfléchir, notamment sur notre rapport au temps, sujet que je développerai par la suite.
Phyle
Un homme demanda à mon ami Jaime Cohen:
"Je veux savoir ce qui est le plus plaisant chez les êtres humains."
Cohen déclara:
"Ils pensent toujours au contraire de ce qu'ils ont: ils sont pressés de grandir, et ensuite ils soupirent après leur enfance perdue. Ils perdent la santé pour avoir de l'argent, et aussitôt après perdent leur argent pour avoir la santé.
Ils pensent avec tant d'anxiété à l'avenir qu'ils négligent le présent et ainsi ne vivent ni le présent ni l'avenir.
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir, et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu."
J'espère que cet extrait vous a plu et fait réfléchir, notamment sur notre rapport au temps, sujet que je développerai par la suite.
Phyle
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